AprèsNuit Longue Hurlante
la tachycarde, bien en place, battante
et ces jambes qui tremblent
et ce souffle haletant, je m'étouffe
c'est matin froid dans l'antre
.
j'ai plus d'écrits dans le froc
et quelquefois ça me fait Vriller le neurone
il est où le mot bandé, bien rêche
ma cervelle est peut être trop fuckée
j'y sèche encore mon encre par pavé
j'y digère mes helminthes par paquet
j'ai peut être l'organe creux et la corde vocale à sec
ça dégouline peut être encore d'amour, va savoir
c'est baclé, baché, sous verre
.
et tu sais, ça larme, ça tire d'être dépossédé de çà
ça fait monter la MArée
.
peut être que le printemps des pouets
m'a donné la nausée
peut être est ce temps, d'une autre saison
d'un amour naissant
alors l’ami sors tes ustensiles d'hiver, ton papier
et ta chirurgie du cerveau malade
puisqu'à l'automne, t'étais ivre et seul sans savoir
et que la feuille morte se détache et que toi, tu sais
le scapel irritable, les mots d'un soir qui brouillent l'intérieur hasard
.
si t'en dis trop dans la nuit, c'est Voile Noir, haché
si tu restes silencieux, tu fânes tout, c'est gâché
perte de repère, sensation étranglée
ça donne l'envie de jouir mais c'est biaisé
alors laisse, laisse donc venir la palabre, que je m'extirpe
de ces lianes inconscientes qui me tuent petit à petit
...
toc toc toc, entre
c'est l'été, dénude toi ma chair
il est ou le Doc que je t'explique le caillou dans le cerveau
et la méninge hurlante, l'aiguille qui trotte qui frotte
et le bambin qui s'y perd..
.
si tu savais, l'Ami
j'ai squashé l'hémisphère droit Salement
à dos à terre
me suis lobbé, rongé, une coquille vide glacée
aujourd'hui, j'occipitalise les sentiments passés
et je ne dégorge plus d'amour suintant, jy suis plus
un deux trois quatre les cinq doigts de la main
cialise ta syntaxe à demain et ébranle ta phrase
.
A la gauche de ton hémisphère, de l'axe charnel
des détails concentrés
Habileté mentale et perceptions fragmentaires,
Aligne quelques mots et fais donc une phrase tocard
il ne te reste plus que çà
.
à la droite de l'axe, c'est vaste, bien large,
tu le vois le trou béant
le Panorama des connexions, le vertex angle aigu
et le plasma rare
ça Arrache le cerveau de sa poche, c'est ce que tu voulais
Vision générale perturbée, ou tu es, je sais plus, qui je suis
Comme absent
.
Là, bancal animal, j'y suis plus, j'ose l'instant,
mais ne pose de sentiments
ton naturel au galop est trop contrarié cher ami
je sais, dis le, inspire expire, excrète le désir
j'ai la mine hurlante et sur le papier ca crie plus
je vois plus dans le mot, l'orbite est en fuite
et ça crisse dans le tympan, tu sais
et ce bruit blanc de la nuit qui n'en finit plus
dans les méandres de ton cerveau refoulé
.
Va chercher le mot, le verbe
Le vers qui s'immisce et t'extrait
des non dits,
j'ai l'anthémis dans la veine, une sève naissante, branlante
et le désir qui allaite
ton ArtBrut, ta nuque sur mes lèvres et mon doigt sur tes paupières
je déflorerai ta syntaxe, parce que j'y vois l'horizon,
un peu plus loin même
le vent sur tes hanches et ton cul au cieux
tes éclats-soleil qui brulent ma peau de mots,
si tu savais comme ça me griffe d'amour
dis le
.
alors toi ma putain
dessein des plus instables
me retourne vers toi
Terre inconnue et vierge
Traverse moi
verbe Moi, Fertilise l'aura, abreuveToi Et froisse ma chair
Ecris sur ma peau, plisse là
et dessine moi un oiseau
envoleMoi envole moi envole moi mon amour
prends moi dans ton nid
Hurle des mots d'amour
et demain
Je te conte une autre naissance
Demain, je suis Autre