il y a des espoirs
comme des signes
qui se lisent, qui se disent
au creux de la rétine
et sous ta paupière
dans un regard éphémère
un mot,
dans une voix, un grain,
une attention particulière
des espoirs qui se vivent
d'un corps qui se fuit sous la pluie
d'un corps dans un corps qui se fixe et fixe l'instant sans un mot dit
d'un regard de bambin à l'âme noir et blanc qui sourit l'enfin, après les cris
il y a des espoirs
comme des crachats de colère qui te tiennent debout
comme l'orage qui te prend et donne vie
dans le printemps qui se perd, l'été qui te fuit
je t'attends ma belle
ou es-tu