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l. Demartini

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// Non //

//  alors tu reprends le temps là ou tu l'as arrêté comme si de rien tu ecris çà un six de juillet la photographie date du cinq et le dimanche dans le neuf tu veux la partager et puis plus rien Alors s impose Un Retour Au six de juillet ouvrez les guillemets  //  non, tu le sais bien l'ami(e) ce n'est pas la marianne qui se lève en ce jour dans la foule encore trop silencieuse peuple endormi d'une futile nuit d'été  Septembre sera l'artificier sur ton trône ou ailleurs dans ton putain de derche emmanuelisé  Non ce n est pas ta putain de mariane mercredi dernier vers l'hôtel de ville seize heures cinquante quatre Après avoir fixé une vieille dame lumineuse et fourbue Presque à quatre pattes de la place bondée tu vois une tête rousse se lever le cheveu au vent en danseuse sur son bicycle elle prend un espace sur la toile Dans le bleu du ciel scindé  et toi tu la fixes dans ton errance comme tu fixes l instant inlassablement comme biographe d un temps qui passe, d'êtres croisés au détour d'une rue qui se mêlent et s entremêlent quelquefois D une poésie d'un presque rien d'un fragment d'eux qui t en dit et d'un peu de toi aussi,  forcement,  dans l ordinaire qui survit et git ici traversé par un bleu vif et profond après le noir d'une décennie à se figer prendre acte le genou à terre se relever et tracer sa énieme vie le souffle court toujours, dans l'urgence, et le mot dit tu connais l'ami(e) ?  tu devrais  alors tu la fixes cette ombre qui file comme tu aimes fixer les contrastes Juste pour voir sur un bout de papier la poésie qui s'y signe Juste pour s apercevoir dans la seconde qui suit,  Que c'est  Léopoldine   et comme tu ne la connais pas encore,  Léopoldine  tu t'excuses en la saluant parce que tu l'as un peu volée tout de meme Léo là, place de l'hôtel de ville Au milieu des passants toujours fous à lier presque affolés

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alors tu reprends le temps
là ou tu l'as arrêté
comme si de rien
tu ecris çà un six de juillet
la photographie date du cinq
et le dimanche dans le neuf
tu veux la partager
et puis plus rien
Alors s impose
Un Retour
Au six de juillet
ouvrez
les guillemets

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non, tu le sais bien l'ami(e)
ce n'est pas la marianne qui se lève
en ce jour dans la foule encore trop
silencieuse
peuple endormi d'une futile nuit d'été

Septembre sera l'artificier
sur ton trône ou ailleurs
dans ton putain de derche emmanuelisé

Non ce n est pas ta putain de mariane
mercredi dernier
vers l'hôtel de ville
seize heures cinquante quatre
Après avoir fixé une vieille dame
lumineuse et fourbue
Presque à quatre pattes
de la place bondée tu vois une tête rousse se lever
le cheveu au vent en danseuse sur son bicycle
elle prend un espace sur la toile
Dans le bleu du ciel scindé 
et toi tu la fixes dans ton errance
comme tu fixes l instant inlassablement
comme biographe d un temps qui passe,
d'êtres croisés au détour d'une rue qui se mêlent et s entremêlent quelquefois
D une poésie d'un presque rien
d'un fragment d'eux qui t en dit et d'un peu de toi aussi, 
forcement, 
dans l ordinaire qui survit et git ici
traversé par un bleu vif et profond après le noir d'une décennie
à se figer
prendre acte le genou à terre se relever et tracer sa énieme vie le souffle court toujours, dans l'urgence, et le mot dit
tu connais l'ami(e) ? 
tu devrais

alors tu la fixes cette ombre qui file
comme tu aimes fixer les contrastes
Juste pour voir sur un bout de papier la poésie qui s'y signe
Juste pour s apercevoir
dans la seconde qui suit, 
Que c'est Léopoldine

et comme tu ne la connais pas encore, Léopoldine
tu t'excuses en la saluant
parce que tu l'as un peu volée
tout de meme Léo
là, place de l'hôtel de ville
Au milieu des passants
toujours fous à lier
presque affolés

Wednesday 07.05.17
Posted by demartini LAurent
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